Les gens de la montagne sont bien gentils mais il y a un type de « montagnes » que nous avons dans le Nord et pas eux : les terrils !
Alors oui, peut-être que ces mêmes gens de la montagne vont se moquer de moi mais je n’ai pas peur de le dire : dans cet article nous partons ensemble pour l’ascension de deux terrils jumeaux et le Mont Blanc n’a qu’à bien se tenir !
C’est l’occasion d’une belle balade du dimanche en famille, entre amis ou en amoureux.
Alors, on embarque ?
PS : je clos le débat, le « L » de terril ne se prononce pas si tu veux bien parler ch’ti.
Sans refaire un cours d’histoire, on sait tous que dans le Nord il y avait des mines de charbon, beaucoup même.
Mais quand on creusait sous terre il n’y avait pas que du charbon qui était extrait, il y avait aussi tout un tas de résidus non exploitables qui venaient avec.
Ces résidus étaient entassés à côté de la mine, ça a fait des butes de plus en plus grandes : les terrils.
Au début, très clairement, les terrils ne servaient à rien et ça ne faisait pas très joli.
Mais petit à petit on s’est aperçu qu’ils pouvaient avoir un réel intérêt et en plus ils se sont complètement intégrés dans le paysage, si bien qu’aujourd’hui on ne voudrait plus les voir disparaître.
D’ailleurs les terrils que je te présente aujourd’hui sont classés au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, c’est peu dire !
Je te parlais d’utilité. Mais laquelle ?
– Pour la biodiversité déjà ! Tu n’imagines pas le nombre de plantes qui ont fini par y pousser malgré le territoire peu propice. Il y a de véritables éco-systèmes qui se sont formés dessus.
– Pour les loisirs : l’escalade (vous êtes au bon endroit), le VTT et même une piste de ski artificielle !
Quitte à se lancer à l’assaut d’un terril, au temps faire les choses bien et se rendre sur les plus grands.
Dans les Hauts-de-France c’est à Loos-en-Gohelle qu’on les trouve. En plus d’être les plus hauts de la région ce sont aussi les plus hauts terrils d’Europe.
Avant de rentrer dans les détails, je commence par te mettre une jolie carte avec des repères histoire que tu visualises mieux !
Pour y arriver il faudra tout d’abord te garer. Un parking (repère A sur le plan) est prévu rue Léon Blumm à Loos-en-Gohelle, juste après (ou juste avant selon le sens) avoir traversé le pont au-dessus de la rocade. En sortant du parking, il faut à nouveau traverser la rocade et l’entrée du parc est juste après (repère B sur la carte).
Une fois le chemin d’accès remonté, tu arrives au point C et c’est le moment de bifurquer pour attaquer l’ascension du premier terril. Jusqu’à la plate-forme intermédiaire qui est déjà bien haute, il n’y a aucun effort à faire, c’est très praticable. Avec un petit effort en plus (mais ça va) on finit au sommet (point D sur la carte). La vue est magnifique !
Ensuite on redescend du premier terril. Sur l’arrière des deux terrils il y a une balade qui t’offrira de jolis points de vus (logo randonneur « joli point de vue » sur la carte).
Tout le temps. Mais il faut évidemment éviter d'y aller en cas de pluie ou quand il a plus récemment, le terrain étant assez accidenté, ça peut se révéler dangereux. Également, la zone est parfois fermée en période de chasse. Il paraît enfin que c'est magnifique quand il a neigé !
Disons-le, ça n'est pas l'ascension du Kilimandjaro. Mais ça ne vous dispense pas de prendre avec vous de bonnes chaussures, au moins des baskets.
Évidemment il y a d’autres terrils sur lesquels tu peux grimper. Mais attention, comme je le disais, certains terrils sont des éco-systèmes à eux tout seuls et d’autres peuvent être un tantinet dangereux. C’est pourquoi il ne faut aller que sur ceux où l’accès est autorisé et encadré.
Si tu cherches un autre terril car tu as adoré ceux que je t’ai présenté sur cet article, regarde par exemple du côté du terril de Haillicourt. Il culmine à 180 mètres de haut et l’accès se fait par une montée d’un bon 400 marches.
Ainsi s’achève cet article, n’hésite pas à commenter ou à me contacter si tu as des questions à ce sujet 🙂
Salut, moi c’est Victor !
Quand j’étais petit, mon papi me parlait d’aviation, beaucoup.
Alors évidemment je suis tombé dedans et maintenant je suis pilote privé.
Mais en plus de piloter, j’ai sérieusement la bougeotte. En fait c’est simple, je suis incapable de rester chez moi !
Au début j’ai eu envie de partager tout ça sur Instagram et ça m’a plu.
Alors j’ai été plus loin en créant ce blog pour partager mes itinéraires et mon parcours de pilote.
Fait avec ♡ quelque part au sol ou dans les airs.
Embarquement Immédiat – Blog Voyage et Pilotage d’avion
Tous droits réservés – Toute réutilisation des données sans accord préalable est strictement interdite