La mer, les tapas, une jolie ville, des copines , bienvenue à Alicante, sur la Costa Blanca !
Avec ses 330 jours de soleil par an et ses longues plages, c’est un super spot pour se détendre. Mais il y a aussi plein de choses à y découvrir, et c’est cet aspect de la ville que je vais te montrer aujourd’hui !
Alors, embarquement immédiat ?
PS : il y aura de la paëlla 😉
Pays / Région : Espagne, communauté valencienne
Langue : espagnol
Monnaie : Euro
Prises électriques : Comme en France, en savoir plus.
Nombre d’habitants : 86 000 (en 2018)
À moins de l’inclure dans un road trip, où de faire beaucoup de route, Alicante se gagnera par les airs.
L’aéroport d’Alicante – Elche (c’est son nom) est desservi par la plupart des compagnies aériennes au départ de la plupart des grands aéroports (Paris et Bruxelles notamment). Pour ma part c’était un départ de Paris CDG avec Vueling, vol pas cher et sans aucun soucis.
Bonus aéronautique : 1 vidéo de la descente sur Alicante et une vidéo d’un coucher de soleil magique au cours du vol retour.
Il y a évidemment la solution taxi. C’est pratique et ça vous dépose devant votre hôtel / appartement. Mais le coût ne sera pas négligeable.
La meilleure solution d’après moi reste donc de prendre le bus. Et c’est très simple. Une fois dans le terminal, suivez les panneaux « bus » jusqu’à l’arrêt de bus. De là il faut prendre la ligne C6 direction Alicante. Le ticket s’achète directement à l’entrée du bus. En septembre 2019, époque de ma visite, l’aller simple coûtait 3,85€. Le bus vous déposera dans le centre d’Alicante, voici la carte des arrêts, vous n’avez qu’à regarder lequel est le plus proche de votre destination finale.
Qu’on se le dise tout de suite, Alicante ne possède pas autant d’attractions touristiques que d’autres villes espagnoles bien plus connues. Mais au moins tu n’auras pas le sentiment d’étouffement que tu pourrais avoir ailleurs. Allez, c’est parti !
Psss : tous les endroits mentionnés ici sont repérés sur la carte qui figure en bas de cette page 😉
Il n’y a rien qui ne ressemble plus à un port qu’un port : c’est un alignement de bateaux au bord d’un quai. Ce qui fait la beauté d’un port c’est ce qu’il y autour. Voilà pour la profonde réflexion du jour.
Tout ça pour dire qu’à Alicante, tout l’intérêt du port c’est en fait la perspective qu’il offre sur la ville et plus particulièrement sur les hauteurs de la ville. En avançant un peu sur l’avancée où se situent l’hôtel Melia et la casino, tu tomberas en effet sur cette jolie vue.
Sur la carte, c’est repéré par le logo « appareil photo » rouge.
L’esplanade de l’Espagne est à Alicante ce que « Las Ramblas » sont à Barcelone. Il est représenté sur la carte par le trait rouge.
Donc il y a du monde. Donc c’est très touristique. Donc c’est pas là qu’il faut s’arrêter manger.
Mais prenez la peine d’y aller à des heures où il y a un peu moins de monde et la balade, à l’ombre des palmiers, est très agréable.
N’hésite pas à lever les yeux, certains immeubles anciens sont vraiment très jolis.
Tout au bout de l’esplanade d’Espagne se trouve ce monument, au milieu d’un rond-point et en-dessous d’un drapeau espagnol. Un peu de culture : Canalejas était un député de la région d’Alicante assassiné en 1912 par un anarchiste.
Derrière ce rond-point se trouve, à mon sens, le plus joli immeuble d’Alicante : la casa Carbonell, qui date de 1925 environ.
Bref, monument, drapeau et casa Carbonell ensemble ça donne une super composition tu ne trouves pas ? (logo « appareil photo » bleu sur la carte)
Pour les moins hispanophones d’entre vous, ça veut dire « château de Sainte Barbara » (scoop). Ancienne place forte militaire puisque surplombant la ville de ses 169 mètres d’altitude, il a été bombardé par les français au 17è siècle et tenu par les anglais au 18è siècle. Aujourd’hui il n’a plus rien de militaire et peut se visiter gratuitement.
Concrètement, il n’y aucun intérieur à réellement visiter, tout se passe dehors. Mais ce qui se passe dehors vaut vraiment le coup, la vue est à 360° sur Alicante, la mer, les montagnes de l’arrière-pays. Et rien que ça, ça vaut la grimpette !
Et si le jour ça vaut la grimpette, au coucher du soleil c’est bien sûr encore mieux ! Alors aucun doute, vérifie l’heure du coucher de soleil, prévoie d’arriver en haut une trentaine de minutes avant cette heure et profite. Les couleurs du ciel n’arrêtent pas de changer, c’est magnifique.
Sobriété, voilà qui décrit efficacement cette Cathédrale. La façade pour commencer : un mur de pierres, une statue et une porte. Sobre je t’avais dit !
Passée la porte, on découvre un intérieur très épuré, sous une coupole qui culmine à 45 mètres de hauteur. Il se dégage du lieu une certaine sérénité, d’autant plus que nous étions seuls à l’intérieur. Il y a également un cloître qui, parait-il, est très joli mais il n’était pas accessible le jour de notre visite.
Un peu de culture : le bâtiment date des années 1600 et c’est en fait une co-cathédrale, puisque le siège du diocèse est partagé entre Alicante et Orihuela.
Sur la carte en bas de page, ce lieu est indiqué par logo « croix » de couleur verte.
C’est la rubrique que je mets dans quasiment tous mes articles, oui je sais. Mais rien de tel pour découvrir une ville, pour découvrir des petits coins sympas, des petits restaurants sympas, des trucs comme ça.
Je te donne quand même quelques endroits qui méritent de forcer le destin et de passer devant !
Se balader dans Alicante oui, mais s’il y a un quartier par excellence où il faut flâner, c’est le quartier de Santa Cruz (sous teinte rouge sur la carte).
On soupçonne difficilement dans un premier temps que de si jolies petites rues colorées se cachent derrière les grands boulevards et les rues commerçantes.
Pourtant, une fois dans ce quartier, on se croirait presque dans une autre ville, voir dans un autre pays.
Un petit air d’Amérique Latine non ?
Ça t’est déjà arrivé de te dire que tu avais une malchance de ouf ? Moi ça m’est arrivé à Alicante. 330 jours de soleil par an et je décide d’aller à la plage le jour passent de gros orages sur la ville. D’ailleurs quelques jours après mon départ il y a eu de grosses inondations dans la région d’Alicante.
Toujours étant que du coup, même si nous avions pris les maillots de bains, cela a été un peu difficile de nous poser sereinement sur une plage !
Nos hôtes AirBnB nous avaient déconseillé la plage principale d’Alicante, à côté du centre-ville, remplie de touristes, au profit de la « Playa de San Juan », à quelques arrêts de Tram du centre-ville d’Alicante. Tu retrouveras cette plage avec le logo « parasol » jaune sur la carte en bas de cet article.
Il n’y a qu’à regarder sur Google Maps, elle est bien plus grande !
Arrivée à la plage, rebelote, orage, grosse averse. C’est pas un concours de t-shirt mouillé mais c’est tout comme.
Il est 13h, encore bien trop tôt pour manger en Espagne, qui plus est un dimanche. Mais un super resto de Paella nous a été recommandé, le restaurant Azul Playa (logo « couverts » bleu sur la carte en fin d’article). On y court, les locaux ne sont qu’à l’apéritif et nous regardent bizarre quand on dit qu’on veut manger. Mais n’ayant pas réservé, heureusement que nous sommes arrivés tôt, à 15h le restaurant est complet nous annonce-t-on.
À la base je n’aime pas la paella. Mais là, clairement, je suis réconcilié avec ce plat. C’était tout bonnement divin. Le tout agrémenté d’une bière locale.
Même si la façade ne paye pas de mine, foncez !
Et là, un miracle, le ciel devient bleu et ça a l’air de se maintenir. Direction la plage cette fois-ci !
Compte tenu de la météo nous nous sommes contentés de marcher les biens dans l’eau et n’avons sorti nos serviettes qu’une petite demi-heure. On a beau venir du Nord, il y a des limites.
Au bout de la plage part un sentier qui parcourt le Cap de l’Horta (logo « marcheur » jaune sur la carte en fin d’article). La balade est jolie, mais attention… les lieux sont parfois fréquentés par des naturistes, ça peut surprendre si on ne s’attend pas !
L’Espagne n’est pas mon pays préféré pour rien. J’adore la vie là-bas, les gens sont toujours dehors, il y a des petites terrasses partout et c’est possible de grignoter toute la journée (grignoter ou dévorer, à toi de voir).
Alicante n’échappe évidemment pas à la règle !
Commençons en fait par les endroits à éviter :
– Le port est d’après les locaux assez mal fréquenté, surtout le soir.
– L’esplanade de l’Espagne (dont on a parlé un peu au-dessus) est bien trop touristique, nous avons préféré fuir les attrapes-touristes qui la bordent.
Du coup, on va où pour passer un bon moment ?
– Le parfait spot c’est la rue Castaños (trait vert sur la carte), vous y trouverez des bars, des tapas, des restaurants. Le bar à tapas « El Suquet » sur cette rue est un peu plus cher que la moyenne mais les tapas sont à tomber par terre !
– Le long de la playa de San Juan, les restaurants sont d’après les locaux moins attrapes-touristes. Je te recommande à nouveau (promis je ne suis pas sponsorisé par eux !) le restaurant « Azul Playa ».
Pour poursuivre ta visite, voici une liste de ce que je n’ai pas pu ou pas voulu visiter :
– Le MUBAG, musée des beaux arts, qui était en travaux lors de ma visite
– Le Musée Volvo Ocean Race (car la course qui porte ce nom part de là)
Si tu as un peu plus de temps, tu peux aussi te rendre en train dans la ville d’Elche, pas loin d’Alicante. La ville a l’air magnifique mais il faut plus d’un week-end sur place pour se permettre d’y aller. Voici un article qui pourrait te convaincre d’y aller !
Pas loin il y a également la ville de Bénidorm. Si le nom est bien connu, ça n’est pas pour autant ma tasse de thé, il n’y a pas grand chose à y faire hormis aller à la plage et faire la fête.
À droite, pour finir, une petite photo de la « Calle Madrid » et ses parapluies, malheureusement l’installation m’avait tout l’air d’être temporaire !
J’espère que cet article t’a plu et t’a donné envie de visiter Alicante. Si tel est le cas n’hésite et que tu souhaites des informations, n’hésite pas à me contacter, je répondrai avec plaisir à tes questions.
Salut, moi c’est Victor !
Quand j’étais petit, mon papi me parlait d’aviation, beaucoup.
Alors évidemment je suis tombé dedans et maintenant je suis pilote privé.
Mais en plus de piloter, j’ai sérieusement la bougeotte. En fait c’est simple, je suis incapable de rester chez moi !
Au début j’ai eu envie de partager tout ça sur Instagram et ça m’a plu.
Alors j’ai été plus loin en créant ce blog pour partager mes itinéraires et mon parcours de pilote.
Fait avec ♡ quelque part au sol ou dans les airs.
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